Tuesday 4 March 2014

CD Critics : Bookakee - Whorrific (2014)

 French version only !!!



Critique CD

Bookakee  - Whorrific (2014)

Le groupe :
Phil Langelier - Voix
SP Gagnon - Lead Guitare
Mat Paré - Rythm Guitare
Jo David - Basse
JP Bouchard - Batterie

Les chansons:
01 - Intro
02 - A Night to Dismember
03 - Whorrific
04 - Return of the Loving Dead
05 - Perverted Monolith (feat. Crook Valfreya)
06 - Bookakee Blast
07 - Muerte Peluda
08 - DBS
09 - Insulated Room
10 - Carcass Coffin
11 - DK
12 - Usurper
13 - Invasion of the Depraved
14 - A.A.Accoustic

Bookakee est un groupe originaire de la grande région Montréalaise et qui officie dans un registre très varié. Que ça soit le death, le grind ou à la limite le gore ainsi que plusieurs autres influences.  Ce groupe est surtout connu pour ces parodies sur Mario Bros et compagnie mais surtout pour leur prestation scénique qui sort de l’ordinaire.  Comme les peintures vertes, les déguisements de toutes sortes,  version d’autodérision Nintendo mais aussi de son charismatique chanteur avec des scènes d’horreur, grâce à ces peintures ou son masque et plus encore.  Aujourd’hui le groupe nous arrive avec son premier album intitulé Whorrific, un album de 14 pistes (incluant une piste cachée). Allons voir directement chanson par chanson pour voir ce que nous cache cet album.

Le tout débute par une courte introduction nommé originalement ‘’Intro’’ qui nous amène directement à la pièce A Night to Dismember.  Entrée très direct et violente, la voix est très criarde et par moment on y entend cette petite voix de cochon comme seul le chanteur de Bookakee sait le faire à mon avis.  La pièce est entrecoupée de pause calme et jazzy, ce qui confère un charme à la chanson. Du coté des guitares, c’est heavy.  Le jeu est rapide et entremêler de riff à l’emporte-pièce. Whorrific démarre de façon hyper violente mais tout en gardant une partie mélodique venant des guitares, voire très progressive dans certaine partie de la pièce.  Le côté jazzy se mélange à même au déferlement de rythme brutaux. Return of the Living Dead reste dans la même ligner que la précédente, violente et direct.  La voix grind du chanteur est magnifique, toujours ce beau mélange de voix entre grind, voix cochonné ou plus claire. Du coté des guitares, l’osmose mélodique entre les deux guitaristes est fort bien fait, il y a toujours ces petites pauses avant de retourner directement à ce festival de violence. Perverted Monolith est plus direct et à lorgner plus du côté death métal mais sans renié le côté grind.  Sur cette pièce on peut y entendre la voix de Crook Valfreya (chanteuse du groupe Valfreya), beau mélange entre la voix féminine et la voix masculine. Bookakee Blast porte bien son nom, c’est un blast du début à la fin, hyper rapide entrecoupé de partie plus jazzy, comme depuis le début, les guitares sont solides et lourdes mais tout en gardant ce petit côté mélodique et travaillé. On en a peut parler depuis le début mais la batterie joue un rôle prépondérant et est fort efficace. Muerte Peluda débute quand à elle, avec une intro vocal de langue hispanique et c’est reparti pour une autre tuerie de rythme.   Du côté des guitares, rythme rapide ou entrecoupé à certain endroit, toujours ce petit côté mélodique, blast beat fort efficace. Les voix en début d’intro revienne ici et là durant la pièce.  Cette chanson est complètement instrumentale.  Si vous prenez le temps de l’écouter, vous pourrez y entendre un saxophoniste subtilement placé dans la pièce.  DBS reviens là où le groupe nous y avait laissé avant la précédente chanson. Très courte de ces 44 secondes au compteur mais direct et heavy.  Insulated Room est foutrement heavy et brutal.  Nettement la pièce la plus death de l’album si on y va uniquement au niveau du son et de ses ambiances.  La basse donne un petit groove sur cette dernière, la voix est haute perché et très aigu.  Carcass Coffin débute de façon plus classique au niveau des guitares.  Chanson très sombre au début mais qui reviens vite à ces origines, plus lente que ces prédécesseurs à mon avis mais toujours aussi efficace.  Le rythme de la batterie demeure quand même très rapide et direct. Les guitares sont plus trashy selon moi, ce qui en fait une pièce plus rythmique dans son ensemble. Avec son entrée Nintendo, DK est la pièce parodique par excellence pour refléter Donkey Kong du jeu Mario Bros. Une pièce complètement à l’opposé du rythme imposé depuis le début de l’album.  Plusieurs subtilités sont à découvrir, un peu déroutante mais à la fois amusante. Usurper annonce la guerre dû à son intro, et selon ce qui s’en vient, ça sera vraiment la guerre sur cette pièce. Un côté oriental vient agrémenter le tout, pièce sombre mais lourde et heavy, comme depuis le début.  Les guitares réussissent à nous emmener dans plusieurs direction, que sa sois rapide et direct, que du côté mélodieux, tout y est. Invasion of the Depraved est la dernière pièce de cet album et débute de façon très classique due à son intro, c’est la pièce la plus longue de l’album. Les guitares sont misent de l’avant dans cette chanson avec ces envolés mélodique ici et là mais elles ne perdent jamais leurs touche heavy et puissante.  Une pièce très progressive dans tous les sens du terme.  Une section rythmique très efficace et la voix toujours aussi sublime. A.A.Accoustic, est une pièce caché sur l’album et est un peu déconcertante mais qui donne enfin une chance à l’auditeur de se reposer les tympans. Encore du saxophone sur cette dernière et les guitares nous donne une impression d’être en Espagne, les percussions (tam tam) sur cette dernière sont fait par Simon-Pierre De L'église (batteur de Valfreya).

On dira ce qu’on veut de Bookakee ou de certain de ces membres, mais n’en demeure que ce groupe est probablement le leader ou celui qui maitrise le mieux ce style au Québec. Ici on a le droit à un album remplis de subtilité de toute sorte, des rythmes très changeant mais toujours très heavy. Le jeu des guitares est sublime, il connaisse leur manche, que ça soit des rythmes heavy que du côté mélodieux, La batterie est omni présente et offre un rythme fort efficace, des blast beat ici et là, c’est du solide.  On peut entendre quelque fois la basse ici et là qui viens apporter un groove agréable à certaines pièces. La voix est magistrale, le chanteur chante de plusieurs façon, qu’elle soit claire ou plus sombre ou avec cette fameuse voix cochonné.  La pochette a été réalisé par le chanteur du groupe qu’est Phil Langelier et l’album as été produit par SP Gagnon qui est un des deux guitaristes du groupe et qui à mon avis à fait un travail formidable. Pour ceux qui connaisse déjà le groupe, Whorrific est fait pour vous et pour ceux qui ne connaissent pas encore le groupe, c’est un album à découvrir.

Ma Note : 8.5/10

Alain Labonte (Québec-Métal)
 


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