Friday 15 August 2014

Review: Heavy Montreal Day 1 (august 9th 2014) / Review Heavy Montreal jour 1 (9 août 2014)



English version will follow

La tête dure comme du métal
Ou couvrir un festival à la bonne franquette
Par Isanielle Enright


Comme vous avez pu lire la semaine dernière sur la page de Québec Métal, l’accréditation média ne nous a pas été accordée pour que nous puissions faire la couverture du Heavy Montreal. Toute l’équipe s’était faite à l’idée que notre webzine allait devoir faire une croix sur un des plus gros festivals au Québec et risquer de décevoir nos plus de 6000 lecteurs au passage. C’est comme ça la vie, parfois on nous ouvre des portes, parfois on nous les ferme.

Vous avez aussi peut-être vu sur la page du magazine que Dom et moi avons décidé de notre propre chef de couvrir l’événement. On a cassé notre petit cochon, Alain nous a aidée pour l’achat des billets et on est parti dans la brousse pour vous raconter un Heavy  du côté du festivalier. Pas de passe ? Pas de problème.

Ne pas avoir accès à la section photographe implique quand même de devoir faire preuve de créativité (et parfois de se manger des bottes en pleine face en essayant de prendre des photos dans la foule). Beaucoup de spectateurs ont fait preuve de courtoisie et m’ont offert une place de choix le temps de quelques clichés. La politesse des métalleux ne cesse jamais de m’étonner.

Le festival en lui-même s’est très bien déroulé. On avait droit cette année à une belle brochette de groupes d’un peu partout sur la planète. Le seul coin de pays qui semblait manquer à l’appel selon moi était…notre chez-nous. J’ai adoré voir Beheading of a King et La Corriveau sur scène, autant pour la présence québécoise que pour leur performance. On fait du bon bruit au Québec et comme le Heavy Montreal attire beaucoup de gens d’un peu partout en Amérique du Nord, cela m’aurait semblé une superbe occasion de donner une vitrine à nos groupes. Voivod, BOAK, La Corriveau et Eagle Tears étaient là, me direz-vous. Sur une cinquantaine de groupes, ce n’est pas beaucoup, je vous répondrai.

Il n’empêche que j’ai pu voir Voivod sur scène pour la première fois en fin de semaine, à mon grand bonheur, puisque je les écoute avec un émerveillement toujours renouvelé depuis des années. Leur son unique aux influences speed metal infusées de musique progressive m’a toujours semblé emblématique du désir de changement, de la passion et de la curiosité attribuable aux gens du Québec. Beaucoup de jeunes spectateurs semblaient ne pas connaître la formation de Jonquière, ni l’influence de leur musique sur de nombreux groupes internationaux. Tant mieux, j’espère que certains d’entre eux ont été aussi inspirés que je le suis par leurs arrangements déjantés et que leur curiosité les poussera à faire leurs recherches, car il s’agit définitivement d’un groupe à découvrir…et à redécouvrir. Voivod, c’est un phoenix qui ne cesse de renaître sous différentes formes, toujours captivantes et déstabilisantes à la fois.

Toujours sur le thème de la curiosité, la programmation du samedi commençait avec BabyMetal (pour ceux qui ont dû se claquer la file monstre à l’entrée en tout cas. Je n’ai rien vu de Monster truck ou d’Eagle Tears. Selon vous est-ce que j’ai manqué beaucoup ?.

La formation nipponne a suscité beaucoup de commentaires, tant positifs que négatifs, sur les médias sociaux et à travers les différents blogues et magazines spécialisés. Certains sont fans instantanés, d’autres détestent leur musique avec ferveur et tous débattent de la légitimité de la présence d’un groupe pop métal au Heavy Montreal. Dans toute cette cacophonie d’opinions, la mienne ressemble à ça : meh. Je comprends tout le concept derrière la mise en scène, l’histoire passée sur les écrans géants pour la mise en contexte, la référence stylistique au théâtre japonais, les raisons culturelles des costumes des musiciens et des trois petites chanteuses, la superposition de musique métal et de mignonnerie enfantine. En tant que spectatrice, je n’ai pu que me contenter d’observer la performance que la formation avait à offrir. Ce groupe ne suscite malheureusement rien chez moi, ni d’admiration ni de révolte. Juste rien.

Pour en savoir plus :
https://www.facebook.com/BABYMETAL.jp
http://en.babymetal.jp/home/



Un peu après la moitié du spectacle, j’ai décidé d’aller voir du côté de Mass Hysteria. Il y avait un moment que je voulais voir la formation française en concert et je n’allais pas manquer ma chance. Je suis arrivée juste à temps pour Tout doit disparaître et la foule était déjà bien compacte. J’ai eu ma dose de brutalité matinale assurée par les deux pièces que j’ai pu écouter en entier, P4 et Contraddiction, avant de courir jusqu’à la scène Molson pour attraper la dernière moitié du spectacle d’Overkill.

Pour en savoir plus :
https://www.facebook.com/masshysteriaofficiel
http://www.masshysteriaofficial.com/



À voir l’énergie de fou qui planait dans la foule à mon arrivée, je savais déjà que j’avais manqué tout un spectacle. Une chance pour moi, j’en ai eu plein la face avec leur pièce Armorist, jouée en spectacle pour la première fois ! C’est thrash, c’est rapide, impossible de ne pas balancer la tête. Leurs quelques tente quatre années de performances se traduisent par une présence de scène des plus efficaces tout en restant actuelle et la connexion avec la foule était palpable jusque sur la colline, dans le fond du terrain. Overkill a décidé de terminer son set avec un cover de Subhuman qui a fait lever tout le monde dans la place (ainsi que leurs majeurs) : Fuck You.

Pour en savoir plus :
http://wreckingcrew.com/Ironbound/
https://www.facebook.com/OverkillWreckingCrew
et si vous n’avez pas encore décapés vos oreilles avec White Devil Armory, c’est par ici :
https://itunes.apple.com/ca/album/white-devil-armory-deluxe/id891824898



Le temps d’une minuscule pause pour manger un morceau, j’étais déjà de retour à la scène Molson pour aller voir Apocalyptica charmer la foule avec son mélange de classique et de métal. Par chance j’ai pu me faufiler à un endroit idéal pour prendre des photos et profiter du spectacle. Chanceuse que je suis, j’étais la seule photographe côté cour de la scène et j’ai eu droit à quelques clichés vraiment supers ! Apocalyptica est un des premiers groupes qui m’ont fait rêver à l’époque où je fréquentais l’école secondaire. Pour moi, ils resteront toujours le champagne et le caviar du métal, amenant la brutalité à un parfait équilibre avec le raffinement. La formation nous a servi deux reprises de Sepultura, Refuse/Resist et inquisition Symphony, en plus de deux pièces présentant Franky Perez à la voix (Scars on broadway, Franky Perez, DKFXP, Slash, Carnival of Dogs). La pièce de résistance à mon avis a été Rage of Poseidon : sept minutes de perfection qui pourraient durer à l’infini sans que je ne m’en lasse, du vrai Apocalyptica à son meilleur.

Pour en savoir plus :
https://www.youtube.com/watch?v=AYa1OlWH_Zo
http://www.apocalyptica.com/en/
https://www.facebook.com/Apocalyptica



J’aurais vraiment voulu rester pour tout le concert d’Apocalyptica, mais Whitechapel était déjà bien avancé dans son set et je tenais à en voir le plus possible. C’était une journée chargée, mais la course en a valu la peine. Leur son est incroyable. Il y avait tellement de basse dans les hauts parleurs qu’on peinait à respirer, mais détrompez-vous, c’est une des sensations les plus chouette quand on assiste à un concert. Whitechapel, qui tire son nom du célèbre quartier londonien où Jack l’Éventreur perpétuait ses meurtres, est d’ailleurs connu pour ses lignes vocales et musicales descendues au plancher…à mon grand bonheur. Pour combler ma chance, nous avons eu droit à plusieurs titres tirés directement de leur dernier album (Our Endless War, The Saw is the Law et Worship the Digital Age), qui s’est hissé avec une vitesse fulgurante dans les palmarès musicaux. À les voir sur scène, on comprend le fondement d’un tel engouement.

Pour en savoir plus :
http://www.whitechapelband.com/
https://www.facebook.com/whitechapelmetal
Une vidéo amateurs du groupe au heavy Montreal : https://www.youtube.com/watch?v=5fEW6zxb790&app=desktop



La fin du concert de Whitechapel marquait aussi le début d’une pause bien méritée, où j’ai pu parcourir un peu le site et constater à quel point le Heavy Montreal est devenu un lieu de sortie en famille. Je dois avoir croisé une vingtaine de poussettes, des parents avec leurs enfants sur leurs épaules ou marchant près d’eux. Quoi de plus mignon qu’une fillette de 7 ans qui brandit les cornes ! Blagues à part, il est réconfortant de constater que la culture métal montréalaise accueille sa prochaine génération de fans et de futurs musiciens jusque dans les gros festivals comme le Heavy. J’ai même eu l’occasion de discuter avec un couple de futurs parents, un peu dépassés par le nombre de festivaliers, mais très heureux de voir leurs groupes favoris se produire en spectacle à deux pas de chez eux. «On est surtout là pour voir Metallica, mais il y a plein d’autres bands à voir aussi. On se tient loin des pits, mais sinon tout le monde fait attention et les gens sont polis », m’explique le jeune homme dans la fin vingtaine.

17h30 marquait le début du spectacle de Voivod et la fin de ma petite excursion. Ils ont entamé les hostilités avec Kluskap O’Kom, de leur dernier album Target Earth, qui sonne très différemment en concert à mon avis. Peut-être est-ce parce que je l’ai écouté en boucle pendant des mois après la parution de l’album et que chaque note est imprimée dans ma mémoire…ou alors il ne s’agit pas de mon imagination et les techniciens ont rencontré des difficultés avec la gestion sonore. Problèmes techniques à part, l’ensemble de leur représentation se voulait festif, habilement livré et grandement varié, chaotique et complètement fou. Voivod a cette tendance naturelle à nous entraîner dans leur monde, construit de riff de guitares aux formules impossibles, de signatures de temps fluides et changeantes et de textes qui portent à réflexion. Ce dernier point est d’ailleurs une des principales raisons qui me font aimer autant Voivod. Target Earth, qui a donné son nom au dernier album de la formation, nous a aussi été présenté en concert aux côtés de classiques de la dernière moitié des années 80 tels que Ripping Headaches, Tribal Convictions et  The Unknown Knows. Il est fascinant de constater à quel point Voivod se réinvente sans cesse tout en gardant ce je-ne-sais-quoi d’authentique. Pas étonnant qu’ils aient marqué tant d’artistes !

Pour en savoir plus :
https://www.youtube.com/watch?v=itHcrRaZhXs
https://www.youtube.com/watch?v=SyvR6kOy5p4
http://www.voivod.com/
https://www.facebook.com/Voivod



Un autre géant des années 80 nous rendait visite samedi dernier : Anthrax ! Membre du Big Four, Anthrax s’est d’abord fait remarquer pour ses performances ultra rapides et agressives et plus d’une trentaine d’années plus tard, on retrouve la même énergie sur scène, doublée de l’expérience acquise au fil du temps. Il suffit de regarder les photos prises sur place pour se rendre à l’évidence que ces gars-là ne sont pas prêts de déposer les armes. Ils nous ont enchaînés des classiques tels que Caught in a Mosh, Fight ‘Em T’il You Can’t et I am the law avec une fureur et une énergie qui reflètent leur place bien méritée parmi les groupes les plus respectés de la scène métal. J’étais malheureusement assez loin de la scène, mais Anthrax est de ces groupes qui nous font sentir inclus dans l’événement, un peu comme si tous étaient en première rangée.

Pour en savoir plus :
http://anthrax.com/
https://www.facebook.com/anthrax



Toujours sur la lancée du presque Big Four, Metallica fermait cette première journée de festivités avec un spectacle d’un peu plus de deux heures somme toute terminé assez tôt en soirée : Le groupe n’avait que jusqu’à 22h35 pour jouer les demandes de la foule. Je me demande encore d’ailleurs si j’aime vraiment l’idée d’un « by request ». J’adore Metallica dans l’ensemble de sa discographie, mais il me semble que j’aurais profité de ce genre de formule pour enfin les voir jouer les titres qui passent sous silence la plupart du temps alors que dans les faits nous nous sommes retrouvés avec les mêmes pièces populaires qui passent à CHOM en après-midi. Ne vous méprenez pas, ce sont pour la plupart des titres que j’aime écouter régulièrement, Lords of Summer est aussi un très bon simple et j’espère les voir continuer dans cette lancés et revenir à un son plus fidèle aux albums du début de leur carrière. Cela dit, j’aurais aimé les voir jouer des pièces peu connues comme Dyers Eve qui comporte un superbe solo, Disposable Heroes dont les paroles sont toujours d’actualité près d’une trentaine d’années après sa sortie. J’aurais également remplacé le solo de guitare basse par une pièce instrumentale. Je n’ai rien contre les solos de basse en général, mais j’ai trouvé que dans ce cas-ci il s’agissait d’une longueur et que ça manquait de pertinence. Pourquoi ne pas jouer The Call of Ktulu plutôt ? J’étais tout de même ravie de les voir jouer Orion et je me suis laissé entraîner par l’enthousiasme de mes amis venus me rejoindre pour la clôture de la journée. Headbanger avec des confrères métalleux à un concert de Metallica et chanter toutes les paroles à tue-tête reste un excellent souvenir et une très chouette façon de terminer la soirée. J’avais l’impression que les membres du groupe étaient prêts à jouer toute la nuit…on les aurait suivis.

Pour en savoir plus :
http://www.metallica.com/
https://www.facebook.com/Metallica


Review et Photos : Isanielle Enright
©Québec-Métal




Skin as thick as metal
Or how to conquer the wild wild fest
By Isanielle Enright

You may have read on Quebec Metal’s page last week that our request for our media accreditation for the Heavy Montreal had been declined. The team had to face the facts; we were going to have to forget about covering one of Quebec’s biggest metal fests and disappoint our 6000+ readers in the process. That’s life, sometimes doors open, sometimes they stay closed.

You may also have read that Dom and I took it upon ourselves to cover the Heavy Montreal anyways. We broke our piggy banks, Alain helped us with the purchase of our weekend bracelets and off we went into the wild to recount what the Heavy had to offer to two eager metalheads. No passes? No problem.

To not have media access however implies its share of challenges (such as taking pictures while dodging boots from bodysurfing people–and failing). A lot of spectators offered me their spot for a minute out of courtesy so I could take good pictures. The politeness of metalheads will always amaze me.

The fest in itself went well. We were spoiled with a nice roster of bands from all over the world. The only slice of the cake that was a bit thin in my opinion was …ours. I loved seeing Beheading of a King and La Corriveau hit the stages, as much for the local presence as the bands themselves. We make good noise in this province and since the Heavy Montreal gathers metal fans from all over North America, it seemed like a great opportunity to showcase some internationally known heavyweights from our local scene. Voivod,BOAK, La Corriveau and Eagle Tears were there, you will tell me. Out of over fifty bands it’s not a lot, I will say ye.

Still, I got to see Voivod play for the first time this weekend, much to my delight. I have been listening to these guys for a very long time. Their unique speed metal influenced sound, infused with progressive patterns always seemed emblematic of a desire for change, of a burning passion and a genuine curiosity characteristic of the people of this province. A considerable number of younger people in the crowd didn’t seem to know much about the Jonquière based group, nor the influence they had and still have on many internationally known bands. I hope that this last weekend’s performance inspired them as much as it did me and that they will look more into this band’s discography. There are some serious gems in there and it’s definitely a band to discover…and rediscover. Voivod is a phoenix that keeps rising again, always different, captivating and unsettling.

Speaking of curiosity, Saturday’s schedule started with BabyMetal hitting the main stage (well, at least for those who were stuck in line and missed Monster Truck and Eagle Tears. Those who made it, did I really miss much?)
The Japanese trio and their band have caused quite a racket on the social media with comments being as positive as negative. Some are instant fans, some hate them with a passion and all vehemently debated the pertinence of BabyMetal performing at the Heavy Montreal. Amongst this effusion of opinions, mine looks a little like this: meh. I understand the artistic endeavor behind the concept, the big screens, the introduction to a story putting the performance in context, the stylistic reference to the traditional Japanese theatre, the culturally infused costumes of the musicians, the mix of heavy music and childish cuteness. As a spectator, I couldn’t do much more than just watch. Unfortunately, this band doesn’t spark off anything in me, no admiration nor dislike. Just nothing.

To learn more:
https://www.facebook.com/BABYMETAL.jp
http://en.babymetal.jp/home/



About halfway through their set, I decided to head over to the Mass Hysteria show. I had meant to see this French band hailing for a while and wasn’t about to miss my chance. I got just in time for Tout doit disparaître and the place was already packed. I got my morning dose of brutality with P4 and Condraddiction played at full blast right before heading over to the Molson stage to catch the last part of OverKill’s set.

To learn more:
https://www.facebook.com/masshysteriaofficiel
http://www.masshysteriaofficial.com/



I noticed the crazy energy that was already well established and knew right away that I had missed quite a show…well, some of it. Lucky for me, they still had plenty more ear shredding awesomeness in store, amongst which Armory, one of their newest songs, was played live for the first time! Its thrash, its fast and it’s impossible not to headbang to. Their thirty something years of experience shows in their efficient stage presence and the connection with the crowd was just amazing. Their last song was really what topped the cake. They decided to play a Subhuman cover that really blew the place up (and got a few fingers up as well): Fuck You.

To learn more:
http://wreckingcrew.com/Ironbound/
https://www.facebook.com/OverkillWreckingCrew
and if you havent introduced your ears to White Devil Armory, it’s over here : https://itunes.apple.com/ca/album/white-devil-armory-deluxe/id891824898



After a very short break to grab a bite, I threaded my way over to the Molson stage to see Apocalyptica charm the crowd with its mesmerizing blend of classical and metal music. Fortunately for me, I found a nice spot where to take pictures right before the show started and ended up being the only photographer on that side of the stage. I got some pretty nice shots! Apocalyptica was one of the first bands that got me seriously into metal back in high school. I already listened to metal but those guys somehow made me fall in love with it. To this day, Apocalyptica remains the champagne and caviar of metal, bringing brutality to a perfect balance with refined melodies. The band served two great Sepultura covers, Refuse/Resist and Inquisition Symphony, paired with two pieces featuring Franky Perez (Scars on broadway, Franky Perez, DKFXP, Slash, Carnival of Dogs) on vocals. The main course, in my opinion, was the entirety of Rage of Poseidon: seven minutes of perfection that could have lasted a lifetime without getting boring, some true Apocalyptica at its best.

To learn more:
https://www.youtube.com/watch?v=AYa1OlWH_Zo
http://www.apocalyptica.com/en/
https://www.facebook.com/Apocalyptica



I would have loved to stay for the whole set but Whitechapel was on stage at the other end of the site and almost halfway though their set. There are bands that you just can’t miss and these guys were definitely on my list. It was worth the run, their sound is just unbelievable. There was so much bass in the amps you could barely breathe. Don’t get me wring here, it’s one of the coolest feelings when attending a concert. Whitechapel gets its name from the famous londonian district where Jack the Reaper committed his crimes and is well known for its ridiculously low sound and vocals…much to my delight. The setlist was just perfect and included new titles from their recently released album like Our Endless War, The Saw is the Law and Worship the Digital Age, album that ranked up in the charts like a rocket. Seeing them live is self-explanatory.

To learn more:
http://www.whitechapelband.com/
https://www.facebook.com/whitechapelmetal
Footage of the band playing the heavy Montreal: https://www.youtube.com/watch?v=5fEW6zxb790&app=desktop



The end of the Whitechapel show also marked the beginning of a well-deserved break. I decided to scout the area and see what else this fest had to offer. Is it me or is the Heavy Montreal becoming more and more a family friendly event? I must have seen over twenty strollers and a lot of parents with their young kids sitting on their shoulders or walking next to them. Nothing is cuter than a 7 year old flashing the horns! But seriously though, it’s nice to see that metal finds its place in families of Montreal to the point they actually make a family activity out of big festivals like the Heavy Montreal. The next generation of metalheads is here guys. I even had the time to have chat with an expecting couple, a bit overwhelmed by the size of the crowd but very happy to be there. “We came for Metallica, but there are so many other good bands to see. We keep away from the pits but otherwise people are careful and very polite” said the future father.

At 5h30 Voivod hit the Heavy stage with an equally heavy sendoff. Kluskap O’Kom, a title from their latest album Target Earth, must be one of the coolest songs I’ve ever heard. What struck me at first though was that their sound live was very different from what I had heard on their album. Maybe it’s because I have listened to it for so long every note is permanently engraved in my skull…or maybe it wasn’t my imagination and the sound techs had a problem or five. Regardless of minor problems that may have occurred, their general presentation was pretty positive, well delivered and varied, a little chaotic and totally crazy. Voivod has this way of pulling you into their world built out of impossibly formulated guitar riffs, free-flowing time signatures and well thought lyrics. This last point is one of the main reasons why I love their work so much. Target Earth, the title that gave its name to their last album, was played alongside some staple classics from the late 80s like Ripping Headaches, Tribal Convictions and The Unknown Knows. Listening to the new material played with the old one is so fascinating because these guys know how to constantly keep reinventing their sound while keeping that authentic je-ne-sais-quoi. It’s no surprise they have influenced so many bands throughout their career!

To learn more:
https://www.youtube.com/watch?v=itHcrRaZhXs
https://www.youtube.com/watch?v=SyvR6kOy5p4
http://www.voivod.com/
https://www.facebook.com/Voivod



Another big name from the 80s was ready to shred our ears out not long after Voivod: Anthrax! Part of the Big Four, Anthrax was first noticed for their fast paced and very aggressive performances and I can tell you that thirty years later they play with the same power and energy but are bettered by all these years of experience. You just have to look at the pictures of the show to see that these guys aren’t anywhere close to retiring. They flew through some great classics like Caught in a Mosh, Fight ‘Em T’il You Can’t and I Am the Law with such fury it’s no wonder this band won the respect of an entire industry. I would have liked to be closer to the stage but fortunately Anthrax is one of those bands that make you feel first row no matter where you are in the crowd.

To learn more:
http://anthrax.com/
https://www.facebook.com/anthrax



We almost had the Big Four at the Heavy last weekend since Metallica closed this first day of the festival and Slayer was playing the next day (we’ll get to that later). A pretty early close as well, they only had until 10:35PM to play our requests. Speaking of which, I am not so sure I like the whole “by request” concept. I love Metallica as much as the next metal fan, but I would have seized the opportunity to have them play some seldom played gems instead of what CHOM plays twenty times a day. Don’t get me wrong here, I like all these songs and listen to them on a regular basis, Lords of Summer is a cool catchy tune and I remain hopeful that it marks the milestone to a return to the old school Metallica sound. That being said, I would’ve liked to see them play songs they never play live like Dyers Eve that has a great solo, Disposable Heroes with its still relevant and deep lyrics. I would also have dropped the bass solo and played an instrumental instead. I’m usually ok with bass solos, but this one seemed unnecessary and I could’ve lived with them playing The Call of Ktulu instead. However, I was very pleased that they played Orion and it was quite uplifting to sing at the top of my lungs with my friends who had met me at the show a little earlier. Makes for good memories. I kind of had the feeling Metallica wanted to play all night. And I can safely say we would have stayed to party with them.

To learn more:
http://www.metallica.com/
https://www.facebook.com/Metallica



Review and Photos: Isanielle Enright
©Québec-Métal


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